J’ai guéri de la maladie de Charcot : mon témoignage qui étonne

J'ai guéri de la maladie de Charcot : mon témoignage qui étonne

Touchant des millions de personnes dans le monde, les maladies neurodégénératives bouleversent la vie des patients et de leurs proches. Parmi elles, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), communément appelée maladie de Charcot, reste particulièrement redoutée en raison de son évolution rapide et de ses importantes conséquences. Face à cette réalité, la recherche de solutions efficaces, qu’elles soient médicales ou complémentaires, mobilise la communauté scientifique et suscite l’espoir des patients. Alors, comment guérit-on de la maladie de Charcot ? Réponse dans cet article.

À propos de la maladie de Charcot

La SLA désigne une maladie qui touche les cellules nerveuses (neurones moteurs) responsables du contrôle des mouvements volontaires. Avec le temps, ces neurones dégénèrent et meurent, ce qui entraîne un affaiblissement musculaire progressif, des difficultés à parler, à avaler et à respirer. La maladie ne touche généralement pas les capacités cognitives ni les fonctions sensorielles comme la vue, l’ouïe et le toucher.

La progression et les symptômes de la maladie de Charcot varient d’une personne à l’autre, ce qui rend chaque parcours unique. Quant à ses causes exactes, elles ne sont pas entièrement élucidées, mais des facteurs génétiques et environnementaux seraient impliqués. Cette complexité explique en partie la difficulté à trouver un remède unique et universel. 

Peut-on vraiment guérir de la maladie de Charcot ?

À ce jour, aucun traitement ne permet de guérir la sclérose latérale amyotrophique. La prise en charge actuellement disponible ne vise qu’à ralentir sa progression et à gérer ses symptômes afin d’améliorer la qualité de vie des patients. Dans ce cadre, le riluzole est le seul médicament approuvé spécifiquement pour ce problème de santé. Il a montré sa capacité à prolonger légèrement la survie et à ralentir la progression de la maladie chez certains patients. Plus récemment, l’edaravone a également été approuvé dans certains pays pour ralentir le déclin fonctionnel chez une partie des personnes atteintes.

Au-delà de ces médicaments, la prise en charge est pluridisciplinaire et peut prendre en compte :

  • la kinésithérapie pour maintenir la souplesse des articulations et la force musculaire restante ;
  • l’ergothérapie pour adapter l’environnement du patient et faciliter les activités quotidiennes ;
  • l’orthophonie pour aider à gérer les difficultés de parole et de déglutition ;
  • le soutien respiratoire par la ventilation non invasive afin d’aider à la respiration ;
  • la nutrition pour prévenir la dénutrition due aux difficultés à manger ;
  • le soutien psychologique pour le patient et sa famille face à la maladie.

Ces approches visent à maximiser l’autonomie et le bien-être du patient le plus longtemps possible tout en gérant les symptômes au fur et à mesure de leur apparition. 

Peut-on vraiment guérir de la maladie de Charcot ?

Quelles approches complémentaires pour vivre avec la SLA ?

Face à une maladie aussi dévastatrice, il est compréhensible que les patients et leurs proches se tournent vers des approches complémentaires en parallèle des traitements conventionnels. Il est important de souligner que ces méthodes ne sont pas des traitements curatifs, mais peuvent contribuer à améliorer la qualité de vie et le confort.

Parmi les options privilégiées figurent les compléments alimentaires tels que les vitamines B et D ainsi que les antioxydants. Même si leur efficacité sur la progression de la maladie n’est pas scientifiquement prouvée, ces suppléments contribuent au bien-être général du patient.

D’autres options comprennent l’acupuncture qui peut soulager des douleurs et améliorer la spasticité, ainsi que des thérapies manuelles douces comme l’ostéopathie et la sophrologie pour la gestion du stress. Avant d’adopter ces approches, il est important de consulter l’équipe médicale qui suit le patient afin d’éviter les contre-indications et garantir la sécurité des traitements en cours. 

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