Durant notre existence, les douleurs physiques que nous ressentons masquent souvent des affections sous-jacentes qui varient selon la localisation. Ainsi, lorsqu’elles se manifestent accompagnées d’une raideur dans certaines articulations de notre corps, on peut penser à la polyarthrite rhizomélique. C’est une maladie inflammatoire chronique qui touche principalement les personnes de plus de 50 ans avec une prévalence plus élevée chez les femmes. Si elle est classée dans les affections débilitantes, la question de sa guérison reste centrale pour de nombreux patients. À la suite de cet article, vous saurez si la polyarthrite rhizomélique est effectivement guérissable ou pas.
Sommaire
Qu’est-ce que la polyarthrite rhizomélique ?
Pseudo polyarthrite rhizomélique de son nom complet, la polyarthrite rhizomélique est un rhumatisme inflammatoire qui se caractérise par des poussées de douleur et de raideur articulaires. Les articulations du corps les plus touchées sont celles situées au niveau du cou, de la nuque, des épaules et des hanches. Les symptômes de cette affection sont notamment :
- des douleurs et raideurs souvent plus intenses le matin et qui peuvent mettre plusieurs heures pour s’atténuer ;
- une fatigue persistante accompagnée d’une perte d’appétit et de poids ;
- une symétrie des symptômes, c’est-à-dire que les douleurs touchent généralement les deux côtés du corps de manière symétrique.
Les causes de la polyarthrite rhizomélique ne sont pas encore exactement connues, mais on peut suspecter des facteurs génétiques, des maladies auto-immunes et des infections virales. La maladie est souvent associée à la maladie de Horton, une inflammation des artères qui peut entraîner des complications graves si elle n’est pas traitée.
Quels sont les traitements disponibles pour la polyarthrite rhizomélique ?
Le traitement de la polyarthrite rhizomélique repose principalement sur l’utilisation de corticoïdes. Précisément, la cortisone est un anti-inflammatoire particulièrement efficace pour réduire la douleur et l’inflammation associées à la maladie. Les corticoïdes sont souvent prescrits à doses décroissantes à partir d’environ 0,2 à 0,3 mg/kg par jour. Une fois que la dose minimale efficace est déterminée, elle est maintenue pendant au moins un an afin de prévenir les rechutes.
En raison des effets secondaires potentiels des corticoïdes, une supplémentation en calcium et en vitamine D est souvent recommandée pour renforcer le traitement de la polyarthrite rhizomélique. Cette mesure vise à prévenir l’ostéoporose qui est un risque accru chez les patients sous traitement prolongé par corticoïdes. Dans certains cas, d’autres médicaments comme le méthotrexate peuvent être utilisés pour aider à réduire la dépendance aux corticoïdes.
Toutefois, il faut souligner que tous ces traitements doivent être prescrits et supervisés par un professionnel de santé, car chaque patient peut réagir différemment aux médicaments. Un suivi médical régulier est donc indispensable pour adapter le traitement en fonction des besoins individuels.
Peut-on guérir de la polyarthrite rhizomélique ?
Il est vrai que la polyarthrite rhizomélique est considérée comme une maladie résolutive, c’est-à-dire qu’elle peut disparaître d’elle-même. En effet, dans certains cas, elle peut s’améliorer sans intervention médicale.
Cependant, il faut garder à l’esprit que cette guérison spontanée est imprévisible et ne se produit pas chez tous les patients. Chaque individu réagit différemment à la maladie, ce qui rend son évolution difficile à anticiper. De plus, environ 30 % des patients peuvent connaître des rechutes après la première poussée.
Pour ces raisons, même s’il n’existe pas à ce jour de traitement curatif définitif, la gestion efficace des symptômes à travers les traitements disponibles peut considérablement améliorer la qualité de vie des patients. Un bon suivi médical et une approche personnalisée du traitement aideront à vivre mieux avec la polyarthrite rhizomélique.
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Alexandre Garros est un passionné de nutrition et de bien-être. Avec son expertise en diététique et en santé naturelle, il accompagne les lecteurs du site IFSS dans leur quête d’un mode de vie sain et équilibré.
