La phase lutéale est une étape clé du cycle menstruel, souvent marquée par des symptômes physiques et émotionnels. Survenant après l’ovulation et avant les règles, elle peut provoquer fatigue, douleurs abdominales, irritabilité ou seins sensibles. Comprendre les signes typiques de cette période permet d’anticiper les changements hormonaux et de mieux vivre son cycle. Découvrez dans cet article les symptômes courants de la phase lutéale et des conseils pour mieux les gérer au quotidien.
Sommaire
Comprendre le cycle menstruel et la phase lutéale
La phase lutéale est la dernière étape du cycle menstruel, se plaçant troisième dans l’ordre des phases. Ce stade commence après la phase folliculaire et l’ovulation. Il est important de noter que le cycle menstruel débute avec la phase folliculaire, qui correspond au commencement des règles. En général, cette première phase s’étend sur environ 14 jours.
À cette étape, des follicules se forment au niveau des ovaires sous l’effet de l’hormone folliculostimulante. On observe une baisse significative du taux d’hormones, à savoir la progestérone et l’œstrogène. Avec le temps, un seul follicule parvient à maturation et contient l’ovule dominant. Pendant ce temps, au niveau de l’utérus, l’écoulement de sang résultant de l’évacuation de la muqueuse de l’endomètre a lieu : ce sont les règles.
Après la phase folliculaire vient la phase ovulatoire. Comme son nom l’indique, c’est à cette étape qu’on observe la libération de l’ovule sous l’effet de l’hormone lutéinisante et celle folliculostimulante : c’est l’ovulation. Le taux de progestérone augmente tandis que celui de testostérone diminue. Durant la période ovulatoire, la femme peut tomber enceinte suite à des rapports sexuels ou une insémination. Cela peut arriver dans le cas où la fécondation a lieu au niveau de l’ovule et du spermatozoïde.
Enfin, après l’ovulation, commence la phase lutéale proprement dite. À ce niveau, le follicule se transforme en corps jaune. Il produit de la progestérone et joue un rôle majeur dans le processus de fixation de l’embryon chez la femme enceinte afin de mener la grossesse à terme. S’il n’y a pas de fécondation et donc pas de grossesse, le corps jaune se désintègrera pour laisser place au nouveau cycle menstruel.
Pour accueillir les saignements et les règles pendant la période, trouvez sur ce site des culottes menstruelles, des cups et d’autres produits nécessaires. Chacun de nos articles améliorera votre expérience des règles et vous aidera à vous sentir mieux dans votre peau. Ils sont sans danger pour votre santé et épouseront parfaitement les courbes de votre corps.
Quels sont les symptômes les plus fréquents de la phase lutéale ?
Il faut savoir qu’au cours des différentes phases, des changements peuvent s’observer dans le corps de la femme. Qu’il s’agisse de l’ovulation, de la fécondation ou de la phase lutéale, certains symptômes peuvent être observés. Dans la dernière phase du cycle, ces changements peuvent être désignés comme des signes du syndrome prémenstruel (SPM).
Les changements d’humeur
La chute de progestérone et d’œstrogène peut avoir un impact sur la santé émotionnelle et mentale des femmes. En effet, pendant cette période, celles-ci peuvent passer d’un état émotionnel à un autre en raison des hormones et changer d’humeur. Il est ainsi fréquent de noter :
- De l’anxiété, de l’angoisse et du stress.
- De la fatigue émotionnelle.
- De l’irritabilité.
- De la mélancolie ou de la tristesse.
Il est important de noter que ces changements d’humeur peuvent être provoqués par divers facteurs. En général, ils sont le résultat d’une diminution des niveaux de sérotonine et d’autres hormones qui contribuent à notre bien-être et à notre joie. De plus, des perturbations du sommeil et des problèmes de concentration ou de mémoire peuvent également entrer en jeu.
Une mauvaise digestion
Un autre des symptômes du syndrome prémenstruel SPM regroupe les troubles liés à la digestion. Il arrive que plusieurs femmes, au cours de la phase lutéale, aient du mal à s’alimenter correctement. En plus de la perte d’appétit, il est fréquent d’observer des ballonnements, de la constipation ou encore de la nausée. Ces troubles de la digestion sont l’une des causes d’une prise ou une perte de poids selon les symptômes.
Fièvre et poitrine sensible
Le syndrome prémenstruel est aussi caractérisé par une hausse de la température corporelle. Des épisodes de fièvre, de maux de tête et de migraine ont aussi été enregistrés. En dehors de la température, le changement de taux d’hormone peut être la cause de mamelons douloureux, et pas uniquement chez la femme enceinte.
Quelles solutions pour apaiser ces symptômes ?
Température élevée, douleurs, éruptions cutanées, perte de l’appétit… Tous ces malaises peuvent perturber la qualité de vie des femmes. Face aux symptômes du syndrome prémenstruel (SPM), il est important d’entamer un traitement afin de préserver la santé des femmes concernées. Certains soins peuvent être nécessaires pour prévenir d’une insuffisance lutéale qui peut être source d’infertilité.
La prise de médicaments
Qu’il s’agisse d’une insuffisance lutéale (causée par le faible taux de progestérone dans le sang) ou du traitement du syndrome prémenstruel (SPM), la prise de médicaments est recommandée. Les antalgiques et antidouleurs tels que le paracétamol participeront à réduire la douleur au niveau de l’utérus et autres parties du corps. En cas d’inflammation, les AINS tels que l’ibuprofène peuvent être prescrits par votre médecin ou votre gynécologue selon le cas. Chez les femmes qui souffrent des troubles dysphoriques prémenstruels, il peut être nécessaire de se voir administrer par voie veineuse des injections de libération des gonadotrophines.
Une alimentation saine
Une alimentation saine et équilibrée est idéale pour jouir d’une meilleure qualité de vie et apaiser les symptômes du SPM. Une bonne hydratation facilitera la circulation du sang et pour le drainage dans l’organisme. Bien s’alimenter est un traitement naturel pour soulager les douleurs. Il faudra privilégier les fruits et légumes frais ou encore les céréales complètes. Les aliments riches en fibres, en protéines, en fer et en magnésium vous aideront à passer cette période avec plus de sérénité. Il faudra dans le même temps bannir l’alcool, le café et tout autre stupéfiant de son régime alimentaire.
La pratique d’une activité physique
Dans la mesure du possible, exercer une activité physique modérée participe grandement au bien-être. Des activités telles que la marche, la natation, le fitness ou encore le yoga permettent de se relaxer, d’évacuer la douleur ainsi que les effets du stress et de la fatigue. Il faut toutefois rester à l’écoute de son corps et s’assurer d’y aller progressivement, sans avoir besoin de se brusquer.
Articles similaires :
- Est-il possible de contracter une grossesse pendant les règles et étant sous la pilule ?
- Comment fonctionne la culotte menstruelle ?
- Epilation au laser du visage, du menton et du maillot : combien de séances faut-il prévoir ?
- Point rouge sur la peau qui ne part pas : faut-il s’inquiéter ?
- Envie d’une poitrine généreuse ? Nos astuces !
Isabelle Martin est une experte en bien-être mental et physique. Elle propose des conseils pratiques sur la gestion du stress, la psychologie positive et les techniques naturelles pour améliorer le quotidien.
