Chez l’homme, la prostate fait l’objet d’une véritable attention scientifique. C’est une glande génitale qu’on retrouve sous la vessie et qui est à mi-chemin entre les voies urinaires et génitales. Plusieurs études ont démontré et confirmé que cette glande pouvait grossir avec l’âge. Cette augmentation de volume peut parfois conduire à de petites complications. Quand parle-t-on exactement d’hypertrophie bénigne de la prostate et comment se soigner ?
Sommaire
Qu’est-ce que l’hypertrophie bénigne de la prostate ?
On parle d’hypertrophie bénigne de la prostate pour désigner le phénomène de grossissement de cette glande. C’est une affection naturelle qui est liée à l’âge. On parle aussi d’adénome ou d’hyperplasie bénigne de la prostate. Selon les scientifiques, la prostate se développe de la naissance à la puberté. Après cette période de stabilisation, il lui arrive de recommencer à prendre du volume dès 40 ans. Ce deuxième grossissement naturel de la prostate peut entraîner des troubles urinaires.
Ne pas confondre avec le cancer de la prostate ou la prostatite
Le cancer de la prostate est tout à fait différent de l’hypertrophie bénigne. Cette dernière est présente chez près de 70 % des hommes et ne constitue en réalité qu’une maladie bénigne. La prostatite également est une inflammation d’origine infectieuse. Pour faciliter la distinction, quels sont les symptômes d’une hypertrophie bénigne de la prostate ?
Hypertrophie de la prostate : des symptômes au diagnostic
Il y a certains signes avant-coureurs qui peuvent permettre de se douter d’un adénome de la prostate. Il s’agit entre autres :
- Des besoins de plus en plus fréquents d’uriner ;
- Un jet urinaire intermittent et de faibles teneurs ;
- Du constat de gouttes retardataires ;
- Une présence de sang dans l’urine ;
- Une diminution de force à l’éjaculation ;
- Une impression de ne pas complètement vider sa vessie, etc.
On peut distinguer essentiellement les troubles urinaires irritatifs et les troubles urinaires incitatifs. Chez certains hommes toutefois, l’hypertrophie bénigne de la prostate ne présente aucun symptôme. En règle générale, ce n’est que lorsque l’hyperplasie déteint sur la qualité de vie qu’il faut consulter.
Quand faire examiner sa prostate ?
Lorsqu’à un certain âge, on présente des problèmes de mictions urinaires et qu’on redoute une hypertrophie, il faut faire examiner sa prostate. C’est le toucher rectal qui permet de faire un examen de cette glande. C’est un examen qui permet au médecin de palper la prostate. Il est complètement indolore, mais peut cependant créer de la gêne chez de nombreux patients à cause du caractère intime du geste. Si l’examen révèle un adénome, vers quels traitements se tourner ?
Les traitements de l’hypertrophie bénigne de la prostate
L’hypertrophie bénigne de la prostate ne nécessite pas dans tous les cas un traitement. Lorsque le patient ne ressent pas de conséquences particulières, le traitement peut simplement consister en une surveillance. C’est une abstention thérapeutique. Cela ne doit pas empêcher d’utiliser des remèdes naturels. Par exemple, les bienfaits de la racine d’ortie sur la prostate sont avérés et ont été reconnus par l’OMS, l’ESCOP et divers organismes.
La racine d’ortie et la prostate
La racine d’ortie est une plante qui a de nombreuses propriétés médicales et qui est riche en fer, en sels minéraux, en potassium, en calcium, en magnésium, en zinc, etc. Elle est habituellement utilisée pour traiter les cas d’hypertrophie bénigne de la prostate. Elle peut bien aussi servir dans le traitement des troubles de mictions urinaires. Sur le marché, il est possible de trouver des racines d’ortie bio en gélules. L’utilisation de ce remède requiert une posologie. Il est conseillé de suivre les indications de consommation.
Hypertrophie bénigne de la prostate : traitements modernes
Outre les remèdes naturels qui ont l’avantage de n’avoir aucun effet secondaire sur le corps, il existe des médicaments qui peuvent être pris par le patient. Les alphabloquants permettent par exemple d’avoir un relâchement des fibres musculaires lisses de la prostate. Cela contribue à améliorer les mictions urinaires et à limiter les envies fréquentes. En termes de médicaments pour soigner l’hypertrophie bénigne de la prostate, des médecins peuvent éventuellement prescrire des inhibiteurs de la 5 — alpha-réductase. Il s’agit d’une hormone qui convertit la testostérone en son métabolite actif. Dans certains cas, le traitement peut aller jusqu’à des interventions chirurgicales.