Ouvrir un centre de beauté : quelles sont les étapes pour y parvenir ?

Ouvrir un centre de beauté : quelles sont les étapes pour y parvenir ?

Aujourd’hui, de plus en plus de personnes se rendent dans un établissement pour effectuer des soins du corps, améliorer la qualité de la peau, réaliser une pédicure ou une manucure, etc. Ainsi, le nombre d’entreprises spécialisé en soin de beauté et d’esthétique ne cesse d’augmenter (près de 30 000 instituts en France). De plus, le budget affecté à ces opérations connaît une forte croissance. Il s’agit donc d’une circonstance favorable aux passionnées du métier qui souhaitent édifier un salon de beauté. Cependant, il existe des exigences liées à l’installation de cet établissement. Dans ce guide, vous en saurez davantage sur l’ouverture d’un institut de beauté.

Évaluer l’efficience de votre projet

Tout d’abord, il est nécessaire de déterminer la rentabilité de votre établissement de beauté. À l’instar de tout projet de création d’entreprises, cela implique de procéder à une étude de marché et de créer un business plan. L’objectif d’une étude de marché destinée à la conception d’un institut de beauté est d’identifier vos acheteurs potentiels ainsi que les attentes de ces derniers.

Par la suite, il faut déterminer les services (coiffure, pédicure, manucure…) que vous pouvez proposer et leur tarification respective. Enfin, il faut vérifier l’existence d’une rivalité éventuelle avec d’autres centres déjà présents dans votre zone de chalandise. Néanmoins, le business plan permet de confirmer d’une part la viabilité de votre activité. D’autre part, ce document est indispensable à une entreprise de beauté lors de la recherche de financement.

En d’autres termes, il est utile pour prouver à un établissement de crédit que votre projet sera efficient et permettra de vous acquitter de votre emprunt. Si vous souhaitez rédiger votre business plan pour institut de beauté, il faut respecter quelques étapes essentielles. De façon générale, le document est composé de deux différentes parties. L’un concerne le besoin en matière de financement et le potentiel de rentabilité de l’activité. L’autre représente la section écrite qui permet d’exposer les points forts du projet.

Posséder la qualification requise

Avant de se lancer dans l’ouverture d’une société de beauté, il faut avoir les compétences nécessaires pour cette tâche. Normalement, il est recommandé d’être détenteur d’un brevet d’études professionnelles (BEP) ou d’un certificat d’aptitude professionnelle (CEP). Cependant, vous avez la possibilité d’établir un institut de beauté sans posséder un titre.

Dans ce cas, il faut disposer de quelques années d’expérience (trois ans au moins) en tant que travailleur indépendant ou gérant(e) d’une entreprise de beauté. En effet, les preuves d’expérience sont réclamées lors de vos contrats de travail ou de l’établissement de vos fiches de paye.

Connaître les normes de création d’un institut de beauté

Connaître les normes de création d’un institut de beauté

Si vous envisagez de créer une entreprise de beauté, il importe de se renseigner sur la réglementation liée à l’installation d’un établissement recevant du public (ERP). La loi impose quelques limites aux prestations de ces institutions en fonction du type de formation.

À titre d’exemple, un esthéticien ou une esthéticienne peuvent réaliser des épilations à la pince et à la cire alors qu’une épilation au laser est destinée aux dermatologues. De même, ils peuvent effectuer des massages.

Toutefois, les massages ayant un but médical ou thérapeutique sont réservés aux kinésithérapeutes. Un esthéticien ou une esthéticienne peuvent également faire des maquillages. Par contre, il faut une formation préalable pour pratiquer un maquillage permanent ou semi-permanent.

Choisir une forme juridique pour son entreprise

Pour bâtir un centre de beauté, vous disposez de différentes formes de société. Il s’agit entre autres de l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) et de la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU).

On retrouve également la société anonyme à responsabilité limitée (SARL) et la société par actions simplifiée (SAS). Les établissements qui possèdent de nombreux associés peuvent opter pour une SAS ou une SARL.

À l’inverse, une EURL ou une SASU constitue une option idéale pour les personnes qui sont seules dans leur entreprise. De même, vous pouvez vous installer et exercer en auto-entrepreneuriat (micro-entrepreneur).

Articles similaires :

5/5 - (1 vote)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *