Les pathologies liées à l’os du bras et avant-bras

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Quand on n’a pas fait de longues études en médecine, on ne s’intéresse que trop rarement à l’anatomie de notre corps. Savez-vous par exemple faire la différence entre le bras et l’avant-bras ? Vous faites certainement partie de ceux qui ne trouvent aucune différence. Si on désigne le plus souvent ces deux parties du corps par le bras, il existe tout de même une distinction bien précise. Et on n’a pas nécessairement besoin de prendre des cours de médecine pour les distinguer et connaître leur fonctionnement.

Quelle est la distinction entre le bras et l’avant-bras ?

Le bras est la partie du corps situé entre l’articulation de l’épaule et le coude. Il ne contient qu’un seul os : l’humérus. C’est un os long et bilatéral. Il part de l’omoplate jusqu’au coude et est lié aux os de l’avant-bras. Il est rattaché aux muscles tels que le biceps, le triceps ainsi qu’aux tendons, ce qui nous permet de mouvoir le bras.

L’avant-bras par contre, vient à la suite du bras et part jusqu’au poignet. Contrairement au bras, l’avant-bras est composé de deux os dont : le radius et l’ulna. Ces deux os sont rattachés au biceps, ce qui favorise la flexion du coude. Ils permettent aussi d’effectuer deux mouvements principaux dont :

  • Le mouvement de supination (orientation de la paume de la main vers le haut) ;
  • Le mouvement de pronation (orientation de la paume de la main vers le bas).

Les muscles et les tendons présents dans l’avant-bras permettent aussi les mouvements de flexion et d’extension des doigts et les mouvements d’adduction du poignet.

Bras et avant-bras : quelles douleurs ou pathologies ?

S’il faut parler de pathologies du bras et de l’avant-bras, les os du bras et de l’avant-bras peuvent être victimes de fractures liées aux traumatismes. En ce qui concerne le bras, c’est l’humérus qui est concerné et dans ce cas, les mouvements du bras, de l’avant-bras et du poignet sont limités. Une simple immobilisation suffit pour faire revenir les choses à la normale. Les médecins conseillent souvent de la rééducation pour retrouver de la mobilité. Des pathologies telles que la micromélie ou la brachymélie peuvent aussi atteindre ce muscle.

Les personnes âgées de plus de 60 ans présentent par contre un risque plus élevé de fractures en raison de l’ostéoporose qui est la perte de densité des os. On désigne par tendinopathie, l’ensemble des pathologies qui pourraient subvenir au niveau des tendons. Elle se manifeste par des douleurs au niveau des tendons en cas d’efforts excessifs ou répétitifs.

L’aplasie totale ou partielle fait aussi partie des pathologies auxquelles sont exposées l’avant-bras. Elle peut entraîner une atrophie de l’ulna ou du radius et s’accompagne bien souvent de l’aplasie des quatrième et cinquième doigt mais aussi du pouce.

 Que faire en cas de fracture du bras ou de l’avant-bras ?

En cas de fracture du bras ou de l’avant-bras, la première des choses à faire est de consulter un médecin. Dans le cas d’une fracture dite en motte de beurre, la première des choses à faire est de vous rendre à l’hôpital dès les premières douleurs.

Une fois aux soins, le médecin établira un diagnostic sur les causes de la fracture mais aussi le degré d’intensité de la douleur. Le résultat à ce diagnostic déterminera le traitement à suivre.

Quel traitement à suivre ?

Pour le traitement d’une fracture non déplacée, les médecins recommandent le plus souvent une immobilisation de l’avant-bras avec du plâtre pendant une durée d’au moins quatre semaines. Lorsqu’il s’agit d’une fracture déplacée, il est nécessaire sinon obligatoire de replacer d’abord l’os sous anesthésie générale avant de penser à l’immobilisation. Dans les cas les plus graves, on a recours à la chirurgie esthétique et puis la consolidation des os grâce à des broches.

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